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Madgascar Football : Le ciel est tombé sur la tête de Madagascar

  • Le 14/11/2018
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La FMF a beau qualifié les Barea pour la première fois à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019.

Qu’a fait le président Doda Andriamiasasoa pour mériter une telle gifle de la part d’Ahmad.



La FMF a beau qualifié les Barea pour la première fois à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. Elle a cassé la tirelire pour trouver l’argent, mais apparemment, cela a laissé le président Ahmad indifférent qui ira jusqu’au bout de ce qu’il a toujours rêvé de faire : sanctionner Doda Andriamiasasoa en le suspendant.

Qu’a fait le président Doda Andriamiasasoa pour mériter une telle gifle de la part d’Ahmad, au moment où le football malgache est parvenu à se qualifier à sa première CAN ?

C’est la question que doivent se poser tous les férus du football qui savent pourtant qu’il y a pas longtemps, ils étaient les deux meilleurs amis du monde. Seulement, le patron de la CAF tenait rigueur à Doda Andriamiasasoa quand ce dernier faisait revenir Bolida dans le groupe avec qui il s’est embrouillé. Une broutille, comparée à ce que Doda Andriamiasasoa a fait pour lui.

Quand le SG de la Ligue d’Analamanga, Rabe Ignace, s’en prenait à Ahmad, c’est Doda Andriamiasasoa qui montait au créneau pour le protéger. Quand Arizaka Rabekoto Raoul allait rafler la mise lors des élections de 2010 à Fianarantsoa, c’est encore Doda qui a réuni les présidents des ligues à 4 h du matin pour défendre sa paroisse. Quand les cris des spectateurs de Mahamasina réclamaient le départ d’Ahmad, ce dernier trouva refuge dans la voiture de Doda, le fidèle lieutenant qui brandit à chaque fois la pancarte « Touche pas à Ahmad ».

Mais voilà que lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) à Casablanca, le patron de la CAF a refusé de recevoir tous les membres de la FMF à l’exception de Théo Rakotoarimino, son homme à tout faire, également à l’origine de cette rumeur sur une éventuelle non-sélection de Faneva Ima et de Bolida. C’était tout simplement pour créer un climat de trouble pouvant justifier la mise en place de ce comité de normalisation.

Ou plutôt un comité « d’anormalisation » né des remous ayant émaillé les élections de Sambava, où le même Théo Rakotoarimino, ainsi que le conseiller juridique, Lomotsy Ludovic, se trouvaient avec les 15 présidents de ligue séquestrés par Briand Andrianirina et Alfred Randriamanampisoa. Un coup d’Etat qu’Ahmad s’est gardé de condamner, et encore moins la réunion d’après au Palais des Sports, alors que le ministère de la Jeunesse et des Sports n’avait pas voix au chapitre, au risque d’essuyer une suspension cette fois en règle pour ingérence dans les affaires d’une fédération.

Cette association de… bienfaiteurs s’en est plainte à la FIFA, qui décide de sanctionner presque sans réfléchir, car elle avait bel et bien reçu un rapport détaillé sur les incidents de Sambava.

Même la validation de la candidature de Briand Andrianirina et d’Alfred Randriamanampisoa constitue une entorse aux règlements, mais de cela on n’en parle pas. Alors que tout le monde sait que le président d’Elgeco est sanctionné par la commission de discipline après l’incident d’Ampasambazaha. Quant à Briand Andrianirina, il a certes pu trouver une licence de joueur à l’ASPTT de Fandriana et le poste de président du club AZ d’Ambositra, mais il semble avoir oublié qu’en démissionnant de la Fédération de kick-boxing, il est frappé de deux ans d’inéligibilité selon les textes régissant le sport à Madagascar. Attendre et voir.

Midi Madagascar - Clémnt RABARY [14.11.2018]

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